Les grandes lois s’énoncent simplement ; ainsi en va-t-il de la loi dite de Murphy découverte en 1949 par des techniciens qui travaillaient à la base d’Edwards de l’US air force.
* tout ce qui devrait bien se passer tourne mal
* le mieux est l’ennemi du bien
* toute tentative de ne rien faire, pour que rien ne tourne mal, tourne mal.
En clair, tout ce qui peut mal tourner, tourne mal… la tartine tombe toujours du côté du beurre, les raccourcis sont plus longs que la normale, vous ne pouvez jamais dévisser la dernière vis, si vous partez au wc pendant le match une équipe marque un but, le bout du rouleau d’adhésif disparaît toujours,… Robinson entend donc voir s’il y a un caractère rationnel à ces fameuses lois de la vexation universelle.
Il entreprend donc de comprendre les mécanismes du cerveau qui nous font tout voir du mauvais côté : perceptions ou souvenirs erronés, assemblages défectueux, perturbations dûes aux émotions, dysfonctionnements dûs aux phénomènes de groupe,etc.
Au final, le lecteur tient en main un « cours » magistral, diablement didactique et particulièrment amusant. Il se divertira beaucoup tout au long du livre, apprendra plus encore et aura grand plaisir à parcourir la très longue liste de lois de Murphy fournie par l’auteur en annexe de son livre.
Ce dernier s’excuse d’ailleurs, pour les questions qui resteront sans réponse, bien conscient que « d’après la loi de Murphy, (il pensera) à beaucoup de choses importantes dont (il aura oublié) de parler, le lendemain de la publication de ce livre ».
R. Robinson
Pourquoi la tartine tombe toujours du côté du beurre
Dunod
(juillet 2006)