Les libraires de Graffiti ont beaucoup apprécié ce roman et vous le recommandent. Voici la présentation qu’en fait l’éditeur :
» Le vent était trop âpre pour qu’on reste immobile longtemps. La femme regardait une vitrine. Elle était très vieille, enveloppée profondément dans des écharpes et un manteau matelassé. Elle pleurait… Elle pleurait, mais les passants la contournaient comme si elle était un obstacle inanimé, peut-être sans la voir, peut-être en refusant de la voir. Ils semblaient comprendre qu’une vieille dame sanglotant dans une rue glaciale était signe de malheur. Il suffisait de s’arrêter, de sourire, de l’aider, pour connaître son
histoire… «
Le magasin de Lucia Müller-Rossi est un des plus beaux du quartier chic de Zurich. Ce que personne ne sait – ou ne veut vraiment savoir -, c’est que l’élégante antiquaire appréciée de tous fait en réalité, et depuis de très longues années, en toute impunité, commerce de meubles et de tableaux volés par elle à des familles juives à Berlin, au début de la guerre. Jusqu’au jour où une survivante, passant par hasard devant sa vitrine, va reconnaître une petite table en marqueterie qui lui avait appartenu. L’histoire que raconte ce livre s’inspire de faits réels. Mais Michael Pye a écrit un roman et c’est en romancier qu’il va nous retracer l’itinéraire des deux femmes, Lucia la criminelle, et Sarah, celle par qui le scandale arrive. Que se passera-t-il quand elles seront face à face ?
Michael Pye
L’antiquaire de Zurich
Mercure de France