Hope, vieille dame retirée du monde, reçoit dans un huis clos de 288 pages et un jour, une jeune journaliste venue l’interroger sur sa carrière mais aussi, on le devine très vite, sur ses différents maris qui sont, entre autres, Jackson Pollock et Andy Warhol. La vieille dame raconte les années heureuses et douloureuses tout en essayant d’expliquer ce qui animait, en ce temps là, l’art américain. Le roman est dense et sérieux, parfois un peu didactique mais toujours passionnant ! Comme un tableau de Pollock, goutte à goutte, le lecteur entre dans le monde mystérieux de la création. Les mots, les phrases se posent, l’ouvre se compose.
John Updike, Tu chercheras mon visage, Paris, Seuil.
John Updike
Tu chercheras mon visage
Seuil