Deux amis d’enfance se croisent quarante ans après s’être perdus de vue. Le premier, mal parti dans la vie, a semble-t-il réussi, tandis que l’autre, à qui tout était promis, est contraint à la marginalisation. Dans un chassé-croisé entre passé et présent, l’auteur de « Pas facile de voler des chevaux » (Folio) revient sur les promesses non tenues de l’existence, sur le basculement du destin. Mais cette fois, au lieu de subir, chacun des personnages dira un jour « je refuse ». Justesse et sensibilité font de ce roman norvégien un hymne au libre-arbitre, douloureux, cruel souvent quand il s’agit de se dégager d’un sort imposé. « Je refuse », interroge subtilement aussi notre société froide qui impose un mode de fonctionnement, à l’opposé de nos aspirations profondes.
Per Petterson : Je refuse, traduit du norvégien par Terje Sinding, Gallimard (Monde entier), 2014, 272p.
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