Magistral, il n’y aurait rien d’autre à dire de ce nouvel opus de Lapière et Pellejero dont le précédent album ( Un peu de fumée bleue ) nous avait déjà touchés. Septembre 1946, Vitor est arrêté sur dénonciation et déporté en Sibérie. Sept ans plus tard, Staline meurt et les camps sont ouverts. Des prisonniers anéantis rentrent chez eux, beaucoup d’autres sont portés disparus. Kalia, sans nouvelle de Vitor, part en Sibérie à la recherche de son époux.
Dépassant l’image conventionnelle des goulags de Sibérie, Lapière et Pellejero dépeignent une histoire d’amour solaire remplie d’un espoir magnifique et intense. Un chef-d’ouvre.
Lapière ; Pellejero,
Le tour de valse
Dupuis, coll. Aire Libre