Prix du livre
Livres-Hebdo avril 2014
Québec : “Sauvons les livres” interpelle le nouveau gouvernement
Le mouvement “Sauvons les livres” alerte le nouveau gouvernement libéral de Philippe Couillard sur la nécessité de réglementer le prix des livres neufs afin d’aider les librairies et de garantir la bibliodiversité.
Moins de trois semaines après la victoire du Parti libéral du Québec aux élections provinciales du 7 avril, le mouvement “Sauvons les livres” interpelle la nouvelle ministre de la Culture, Hélène David, sur l’urgence de réglementer le prix du livre. L’ancien gouvernement, dirigé par le Parti Québécois, travaillait sur un projet de loi en ce sens depuis son arrivée au pouvoir en 2012 mais n’avait toutefois pas déposé de texte.
“L’absence de cadre réglementaire permettrait au géant du commerce électronique, Amazon, de prendre toute la place alors qu’il ne crée aucun emploi au Québec, ne paie aucun impôt et n’a que faire de la défense de la langue et de la culture françaises en Amérique et du rayonnement de la littérature québécoise”, prévient le mouvement dans un communiqué diffusé le 24 avril, au lendemain de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. La campagne “Sauvons les livres” entend bien maintenir la pression auprès du nouveau gouvernement libéral dirigé par Philippe Couillard.
La loi sur la réglementation du prix du livre est réclamée par l’ensemble des organisations professionnelles du secteur (auteurs, éditeurs, libraires, distributeurs, bibliothécaires) qui proposent d’encadrer le prix des ouvrages neufs pour soutenir les librairies en difficultés financières, en limitant à 10 % les rabais sur les nouveautés durant les neuf premiers mois qui suivent la parution.
Au Québec, le livre est la plus importante industrie culturelle avec 12000 emplois et un chiffre d’affaires estimé à 800 millions de dollars canadiens (533 millions d'euros).
“L’absence de cadre réglementaire permettrait au géant du commerce électronique, Amazon, de prendre toute la place alors qu’il ne crée aucun emploi au Québec, ne paie aucun impôt et n’a que faire de la défense de la langue et de la culture françaises en Amérique et du rayonnement de la littérature québécoise”, prévient le mouvement dans un communiqué diffusé le 24 avril, au lendemain de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. La campagne “Sauvons les livres” entend bien maintenir la pression auprès du nouveau gouvernement libéral dirigé par Philippe Couillard.
La loi sur la réglementation du prix du livre est réclamée par l’ensemble des organisations professionnelles du secteur (auteurs, éditeurs, libraires, distributeurs, bibliothécaires) qui proposent d’encadrer le prix des ouvrages neufs pour soutenir les librairies en difficultés financières, en limitant à 10 % les rabais sur les nouveautés durant les neuf premiers mois qui suivent la parution.
Au Québec, le livre est la plus importante industrie culturelle avec 12000 emplois et un chiffre d’affaires estimé à 800 millions de dollars canadiens (533 millions d'euros).