Flânerie ésotérico-littéraire sur les bords de Seine de l’entre deux guerres, Tout le fer de la tour Eiffel voit s’affronter Walter Benjamin, Le Walter Benjamin, collectionneur de fétiches littéraires et artistiques, et Auerbach, philologue allemand prêt à tout pour s’emparer de ladite collection.
Au cours de cette balade fantastique, le narrateur rencontre quelques grandes figures de l’époque : Céline, Tzara, Joseph Roth, Paul Célan, Robert Denoël, Murnau, etc.
Curiosité virtuose couronnée en Italie par le prix Bagutta 2002, Tout le fer de la tour Eiffel est un roman difficile mais vertigineux qui prend la forme d’une balade désordonnée dans le temps et dans l’espace : rencontres improbables, narration floue, complexe, remplie de fantômes et de créatures magiques. Au gré des chapitres, cependant, le ton se fait plus inquiétant et l’on sent poindre, à travers une conjuration orchestrée par des forces maléfiques, la menace palpable d’une catastrophe, la grande catastrophe, celle qui se prépare dans les années 30.
Michele Mari
Tout le fer de la tour Eiffel
Seuil
Face à l’insupportable perspective de passer les prochaines vacances en Amérique en compagnie de ses quadruplées et de sa gargantuesque épouse chez l’Oncle Wally, un anticommuniste primaire, Wilt se voit forcer de réagir.
Comment sortir du piège ? en s’inventant un cours sur le marxisme. Se croyant tiré d’affaire, Wilt, décide de retrouver l’authenticité des campagnes anglaises et part au petit bonheur, s’empêchant bien de se munir du moindre guide ou plan.
Antihéros par excellence, Wilt a pourtant le chic de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Pendant ce temps, les quadruplées sèment la terreur de l’autre côté de l’Atlantique.
Marquée par un nonsense absolu et un incroyable don pour le comique de situation, l’écriture de Tom Sharpe ravira les lecteurs qui se surprendront plus d’une fois à rire aux éclats à la lecture des aventures du pauvre Wilt, l’éternelle victime
Tom Sharpe
Comment échapper à sa femme… (Wilt 4)
Belfond et 10/18
Sur les toiles pour le moment, une adaptation du célèbre roman de SF « Hitchhiker’s guide to the Galaxy ». Si le film n’a quant à lui pas grand intérêt, il ne faudrait pas s’empêcher de lire ou de relire les différents volumes de ce « space opera » kitsch et éminemment burlesque. Star Wars revu par les Monthy Python ! Un régal de parodie et d’humour déjanté.
Douglas Adams
Le guide du voyageur galactique
Folio SF