We’d suspected it all along, but the New York Times confirmed it: retail stores are not just fighting back, they’re coming back.
“A Manhattan retail real estate broker reports an increase in inquiries from online-only retailers about opening shops, particularly in smaller spaces.” The piece went on to say that “Customers want to feel the merchandise.” “They see shopping as a social event,” said a retailer. “Think of the store as a showroom,” said another. Yet another said “They’ll show them a few products, lure them in and hopefully have them hooked. They feel that, yes, people are online, people have apps, but there’s nothing like the spontaneous face-to-face.”
One online retailer, inspired by his customers’ desire to feel the merchandise, opened a physical store and was thrilled to report that “‘the average in-store transaction was $360, double what it is online, and first-time store visitors buy again in 58 days, versus waiting 85 days between Web site purchases. And, he said, he has cut Web marketing expenses in half as in-store purchases have increased.’”
The product these people were talking about was apparel. But it could just as well have been books. Not just print books but books in all formats and domains. For some time we have been predicting that after an intoxicating decade of growth, readers would revisit print books and the brick and mortar stores that sell them.
Bookstore sales over the recent holidays suggest the trend in hard copies may be paralleling the trend in other hard goods like clothing. And for the same reasons: people like to browse, feel the merchandize, sample the goods, discover surprises, speak to an informed and friendly human salesperson. “The owner of The Book Cellar in Chicago, which saw 2011 sales rise 38% in the wake of Borders’s closing, was pleased to have last year’s increase stick,” Publishers Weekly reports. “‘Holiday sales for 2012 were “terrific,”’ the owner said, “’up a whisker.’” And Michael Boggs, co-owner of Carmichael’s Bookstore, with two stores in Louisville, Ky., was satisfied with being down 6% at one store and 4% at the other. “Both were up 38% from the year before. The new level is 30% more than pre-Borders. It’s an enormously big figure for a store that’s 35 years old to have.’”
Buried in the Times‘s report was this even more intriguing item: “An eBay pop-up store in London that opened this holiday season has no actual merchandise, just scannable screens displaying gift suggestions.” The idea of a physical kiosk selling virtual books is an idea whose time may at last be realized in the year to come, and if there is any breakthrough event we can predict for 2013, it’s that one. We’ll have more to say about kiosks before long.
Details in Once Proudly Web Only, Shopping Sites Hang Out Real Shingles by Stephanie Clifford.
Richard Curtis
(Photo : Olivier Dion)
Les ventes de livres numériques ont représenté 0,6% du marché total en 2012, selon l’institut GfK.
Le marché du livre numérique téléchargé est resté très limité en France l’an dernier, ne représentant que 0,6% du volume total des ventes de livres, à 21 millions d’euros, selon les estimations de l’institut GfK présentées le 7 février 2013, lors d’une manifestation destinée aux professionnels des loisirs culturels.
Les téléchargements d’ebooks devraient atteindre 42 millions d’euros cette année, et sans doute tripler d’ici deux ans pour atteindre 110 à 120 millions d’euros, soit 3% d’un marché global en léger repli.
«La France se trouve dans une situation très différente des Etats-Unis ou de la Grande-Bretagne : le réseau des librairies y est très dense, et les éditeurs conservent la maîtrise du prix des livres numériques», insiste Sébastien Rouault, responsable du panel Livres chez GfK.
Ce chiffre est estimé d’après une enquête consommateur, les données communiquées par les éditeurs et les comparaisons avec des marchés équivalents. Le panel distributeurs que l’institut souhaite mettre en place dans le numérique tarde à se concrétiser, en raison des réticences des principaux acteurs à communiquer leurs données.
Pour contourner cette résistance, GfK lance cette année en France un panel consommateurs qui trace les achats de 15 000 membres, comme celui qu’il exploite déjà en Allemagne.
Dans le domaine des loisirs culturels, le livre se porte plutôt bien par rapport aux autres secteurs (musique, vidéo, jeux), même s’il a reculé l’an dernier de 1,4% en valeur, à 4,13 milliards d’euros, et de 2,9% en volume. Sur une décennie, il augmente toutefois de 8,11%, alors que l’ensemble de la consommation de loisirs culturels a fléchi de 6%, à 7,84 milliards d’euros.
Selon l’indicateur Livres Hebdo/I+C, le marché du livre a reculé de 1,5% en valeur l’an dernier, et de 4,5% en volume.
(Photo : © Olivier Dion)
Le nombre de nouveautés et nouvelles éditions parues en France l’an passé est resté relativement stable par rapport à 2011 (+1,7%).
Le nombre de nouveaux titres a légèrement augmenté en 2012 par rapport à 2011.
65 412 nouveautés et nouvelles éditions sont parues en France sur douze mois, contre 64 947 l’année précédente (+1,7%) selon la base de données bibliographiques Electre.
Les éditeurs ont été prudents au moment des élections, anticipant une baisse de fréquentation des librairies. La production a baissé à un an d’intervalle en mars, mai et juin, se stabilisant en avril. Il y a par conséquent eu un effet de rattrapage en juillet (+10%) et en octobre (+14%).
Commentaire du libraire : en effet, un second semestre "trop plein" en librairie. Comment le lecteur peut-il s'y retrouver ? Sans parler du libraire...