Une étude du centre de recherche Pew montre que la part des adultes américains lisant des ouvrages en version électronique a atteint 23% en novembre contre 16% l'année dernière à la même époque.
Les Américains optent de plus en plus pour les livres numériques plutôt que l'édition papier, indique une étude du centre de recherche Pew publiée ce jeudi aux Etats-Unis.
La part des adultes américains lisant des ouvrages en version électronique, au moyen de tablettes et liseuses numériques, a atteint 23% en novembre contre 16% l'année dernière à la même époque, souligne l'étude.
Dans le même temps, la part des personnes âgées de 16 ans ou plus ayant eu recours aux livres imprimés est tombée de 72% à 67%.
Dans l'ensemble, près de 75% des adultes américains lisent des livres dans une forme ou dans une autre, soit légèrement moins qu'en 2011 (78%).
La popularité grandissante des livres numériques est allée de pair avec celle des tablettes tactiles, qu'elles soient simplement destinées à la lecture de livres comme le Kindle ou le Nook, ou qu'elles soient de véritables appareils multifonctions comme l'iPad d'Apple ou le Nexus de Google.
La part des adultes en possession de telles tablettes aux Etats-Unis a grimpé de 18% à 33% entre 2011 et 2012, selon l'étude. De fait, le nombre de lecteurs ayant emprunté des livres numériques dans des bibliothèques américaines a en parallèle augmenté.
Les personnes ayant fait des études supérieures ou d'une tranche de revenu élevée sont les plus susceptibles de devenir des "e-lecteurs", tout comme les adultes âgés entre 30 et 49 ans, note Pew, qui a réalisé pour cette enquête un sondage entre le 15 octobre et le 10 novembre.
(Photo : © O. Dion)
Selon Nielsen, en deux ans, les ventes de livres imprimés ont baissé 16% aux Etats-Unis.
Selon le panel Nielsen BookScan, les ventes de livres imprimés aux Etats-Unis sont en chute de 9% pour l’année 2012, alors que le marché numérique est toujours en hausse.
«La baisse est comparable à celle de l’année précédente (en 2011 par rapport à 2010)» annonce notre confrère Publishers Weekly, qui souligne que la baisse des ventes du livre papier atteint 16% sur deux ans (2010-2012).
Les essais et documents pour adultes affichent la plus forte chute avec 13% tandis que les documentaires pour la jeunesse réalisent la plus forte augmentation avec 5,4%.
Ce sont les «paperbacks», majoritairement vendus en grande distribution, qui souffrent le plus de la concurrence numérique. Si la chute est moins importante qu’en 2011, ils baissent quand même de 20,5% en 2012.
(Photo : 889 millions d'euros de CA pour Amazon en France en 2011)
En remontant ses bénéfices sous forme de royalties dans une holding luxembourgeoise, Amazon minimise ses impôts. Livres Hebdo a reconstitué une partie des circuits financiers.
Une holding luxembourgeoise d’Amazon encaisse des centaines de millions d’euros sous forme de droits versés par les autres filiales du groupe, sans payer d’impôt sur les bénéfices, comme le montre la reconstitution des flux financiers publiée dans le numéro 937 de Livres Hebdo du 18 janvier 2013.
Les bilans des filiales luxembourgeoises du groupe (publiés en pdf ci-dessous), et les documents fournis par Amazon à la Commission des finances du parlement britannique révèlent des flux de paiement internes considérables, dont l’objectif est de réduire au maximum l’impôt sur les sociétés.
En 2011, Amazon a réalisé en France 889 millions d’euros de recettes, alors que ses filiales déclarent un chiffre d’affaires de prestations internes de 104 millions d’euros, un résultat courant de 7,6 millions d’euros, et 2,7 millions d’euros d’impôt sur les sociétés.
Au vu des résultats précisés pour ses activités au Royaume-Uni, Amazon France devrait réaliser une vingtaine de millions d’euros de bénéfice en France, non compris les droits internes reversés pour l’usage des brevets du groupe. En Grande-Bretagne, ils représentent tout juste le double du résultat indiqué.
Les bilans des quatre principales filiales luxembourgeoises